Commune de Peillon

A 376 mètres d’altitude, dans la vallée des Paillons, la commune de Peillon tire son nom du vieux village médiéval perché, fortifié, qui la domine du haut de son éperon rocheux, nid d’aigle au fond d’un cirque de montagnes préservé depuis des siècles. En remontant de Nice, à 13 kilomètres, les différents hameaux de la commune – Borghéas, Châteauvieux, les Mazues, Sainte-Thècle, Les Moulins, le Village, les Novaines – se succèdent paisiblement au cœur d’un environnement naturel préservé.

Si le chef-lieu de la commune est le village de Sainte-Thècle, – où l’on peut notamment trouver les services administratifs, l’agence postale et la gare ferroviaire -, le vieux village de Peillon conserve l’âme de la commune. Son site est occupé depuis les âges préhistoriques (homme du Rastel) et ses ruelles étroites, rythmées d’escaliers et de ponts voutés, renferment des trésors du patrimoine : la vieille église primitive romane du XIIème siècle enveloppée depuis le XVIème siècle par l’église baroque actuelle (Eglise de la Transfiguration) ; les lavoirs et la fontaine de la place basse, terminée au XIXème siècle et classée au titre des monuments historiques ; la Chapelle des Pénitents Blancs, renfermant les fresques remarquables réalisées par Giovanni Canavesio entre 1485 et 1490. Autant de trésors, parmi d’autres, qui ont valu au village de Peillon d’être classé à l’inventaire des sites et considéré comme un des plus beaux villages perchés de France. Les très nombreux chemins de promenades et de randonnées de ses alentours, permettent de découvrir ce site unique sur toutes ses faces. Les amoureux de l’escalade trouveront également des sites aménagés offrant une vue spectaculaire du village.

Dans la vallée, verdoyante, boisée et cultivée grâce à un réseau unique de canaux d’irrigation traversant toute la commune, on peut encore visiter les anciens moulins à huile et à farine, hydrauliques, remarquablement préservés. Le musée « Flaminius Raiberti », dans le bâtiment de la gare de Sainte-Thècle, permet quant à lui de partir à la découverte de la spectaculaire ligne ferroviaire Nice-Coni, grâce aux objets faisant partie des bagages du cheminot et les documents de l’époque présentés sous forme d’expositions permanentes.